La Montagne de Doublier - 1245m

 

La montagne de Doublier est située en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, à environ 6 kilomètres à vol d'oiseau au nord-ouest de Grasse. C'est une ascension moyenne, de 12 kilomètres environ depuis la ville de Grasse, ville rendue célèbre pour ses parfums.

La dénivellée de cette ascension, qui présente un versant unique, est d'environ 910 mètres, soit une pente moyenne de 7,6%. Ce pourcentage est trompeur, et est tout à fait symptomatique de ce qu'il faut entendre par pente moyenne.

Ne pas oublier de se munir d'une réserve d'eau, ainsi que d'une casquette et d'un vêtement pour se protéger de la pluie. En effet, il n'y a pas d'eau sur le parcours, très peu d'ombre, et pas d'abri en cas d'averses. De plus, le vent peut parfois souffler très fort du fait de l'absence de protections naturelles (arbres..).

Les premiers tours de roue au départ de Grasse permettent une mise en jambe sur des pentes modestes.

La circulation est assez dense sur la Nationale 85, mais ça ne va pas durer. Et puis les paysages des hauteurs de Grasse sont déjà superbes, la vue portant quasiment jusqu'à Mandelieu.

Ne pas tenir compte des indications d'altitude un brin fantaisistes indiquées sur les bornes kilométriques, et préférer les panneaux indiquant les 500, puis les 600 mètres d'altitude.

Tourner à droite au bout de 5 kilomètres environ (tout dépend à partir d'où vous avez commencé...), la petite route menant à la prison de Grasse.

A partir de cette bifurcation, il reste environ 600 mètres de dénivellée à gravir, le tout sur 7,5 kilomètres. Les 5 premiers kilomètres se font sur une petite route déserte à la viabilité incertaine par endroit, mais tout à fait passable en vélo, il faut juste veiller parfois où mettre la roue. La montée est régulière et peu sévère.

Au bout de 5 kilomètres sur cette petite route goudronnée sur laquelle il faut composer avec de nombreux nids de poule, un carrefour sans panneau signale qu'il faut prendre la petite route de gauche (la route continuant tout droit étant bitumée au début, mais il n'est pas certain qu'elle le soit jusqu'au col de Ferrier - la carte suggère que non...).

Vous saurez tout de suite si vous avez pris la bonne route si vous devez vous battre avec vos braquets ! En effet, débutent ici, et sur les 2,5 kilomètres restants, des pentes mortelles qui flirtent facilement avec les 10% !

Les nombreux nids de poule obligent à rester attentifs sur cette portion où l'on dépasse sans mal les 10% à plusieurs reprises.

Peu après, un pseudo panneau "Défense d'entrer - chien méchant" interpelle quelque peu - est-il possible d'aller jusqu'au relais ? - mais il s'agit en fait du terrain d'une propriété nichée dans la montagne, et devant laquelle notre petite route passe bientôt.

Après un dernier virage dans une zone où la végétation se fait de plus en plus rare, plus que quelques coups de pédales et vous êtes devant la grille entourant le relais hertzien : l'ascension est terminée, une de plus au compteur !

Lorsque la vue est dégagée, les panoramas sont en tout point remarquables : on aperçoit très bien le lac de Saint Cassien, les pistes de l'aéroport de Cannes, un bout de Cannes (mais pas les stars hollywoodiennes, à moins de réaliser cette montée durant le festival, et d'avoir de bonnes jumelles...), et la Méditerrannée.

Il ne reste plus qu'à faire demi-tour et à songer à d'autres ballades aussi belles que celle-ci.

copyright 2005 (texte écrit par Olivier D.).

Vous avez déjà fait cette ascension, et souhaitez réagir ? N'hésitez pas à me faire part de vos impressions.

retour