Le col du Rosier - 564m

 

Le col du Rosier est un col belge situé non loin de Spa-Francorchamp, haut lieu des fins connaisseurs de Formule 1 et autres championnats automobiles.

Son altitude de 564 mètres n'en fait pas une ascension insurmontable. C'est toutefois l'un des endroits les plus élevés de Belgique.

C'est le cas du sud-est de la Wallonie, qui offre beaucoup de paysages vallonnés, et dont le point culminant est le signal de Botrange, situé à près de 700 mètres d'altitude.

Le col du Rosier propose 3 versants distincts.

Celui décrit ici débute au village de Ruy, situé à mi-chemin de la route entre Trois-Ponts et Francorchamps.

L'altitude de départ est légèrement supérieure à 300 mètres, ce qui représente 4,5 kilomètres d'ascension à 5,7% de moyenne.

Il est intéressant de préciser ici que de l'avis général, les pentes du Bénelux n'ont pas grand chose à voir avec ce que l'on peut rencontrer en montagne, dans les Alpes ou ailleurs...

Certes, en ne dépassant pas 700 mètres d'altitude, on pourra difficilement imaginer voir des montées de 15 kilomètres ou plus.

Toutefois, une chose à laquelle on ne s'attend pas du tout, c'est la rudesse de certains pourcentages, qui peuvent parfois être redoutables lors de portions extrêmement sèches, qui laisseront plus d'un quidam sur le carreau !

Ceci explique aisément pourquoi il faut être costaud pour remporter une classique comme l'Amstel Gold Race, le Tour des Flandres, ou encore Liège-Bastogne-Liège, cette dernière course empruntant régulièrement le col décrit ici.

Avec un maximum de 9%, la grimpette ne sera pas trop féroce, mais il n'en sera pas de même d'autres montées de la région, qui dépassent allègrement les 17%-18%, et même les 22% par endroits, comme les côtes des Hézalles, de Pied Monti ou encore le Keutenberg.

La montée commence tranquillement, sur des pentes de 7% environ.

La route pénètre rapidement dans la forêt. C'est ici la partie la plus "difficile" de l'ascension, on a déjà vu pire…

Dans le sens de la descente, j'ai le privilège de croiser toutes les 30 secondes des voitures anciennes qui paradent dans une de ces courses de prestige du dimanche. Peugeot, Alfa Romeo, Mercedes... coupés, décapotables, moteurs vrombissants...

Ca donnerait bien envie de faire comme les gens au bord des routes, et de s'arrêter pour regarder passer les bolides en les prenant en photo !

C'est d'ailleurs ce que je décide de faire à quelques reprises. Après tout, les randonnées n'ont pas qu'un but sportif, mais aussi de découverte et de plaisir…

La route arrive ensuite au village d'Andrimont, petit village possédant des maisons à colombages remontant jusqu'au 18ème siècle.

La sortie du village coïncide avec le début de la deuxième partie de la montée.

Malgré l'heure matinale, de plus en plus de personnes se pressent le long des abords de la route, un signe, non pas que ma présence dans le coin est désormais connue, mais plutôt que d'autres passages de voitures anciennes sont prévus.

Ce sera effectivement le cas sur cette seconde moitié d'ascension, qui s'avère beaucoup plus roulante.

A noter toutefois que la route s'est extirpée de la forêt, et évolue désormais parmi les champs, avec quelques points de vue vers la vallée de Roannay.

Peu après, les arbres refont leur apparition sur le bord de la route, puis on arrive rapidement à un carrefour.

Il ne reste plus alors qu'à prendre à droite la direction de Spa, pour accéder au col du Rosier moins de 500 mètres plus loin, terme d'une ballade accessible à tous les amateurs de vélo

copyright 2007 (texte écrit par Olivier D.).

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